La préparation mentale et l’hypnose intégrative

Sportif, étudiant, dirigeant, parent, etc… toute étape de la vie peut parfois déstabiliser et nous pousser à nos limites personnelles. Certains de nos objectifs paraissent inatteignables.

Comment définir la performance ?

La performance, selon le Larousse, est l’atteinte de résultats remarquables eu égard des moyens mis en œuvre. Force est de constater que pour un même niveau de motivation, de préparation et/ou de connaissances, certaines personnes sont plus performantes que d’autres. C’est le mental qui fait toute la différence. Au même titre que les facultés techniques, physiques ou tactiques, on peut entrainer le mental. Cette préparation mentale permet alors d’augmenter ses capacités à mieux gérer ses émotions, optimiser son énergie et renforcer l’estime de soi.

Quels sont les outils au service de la performance ?

Il existe plusieurs outils pour développer les habilités mentales et cognitives dans le but d’améliorer nos performances personnelles : la sophrologie l’imagerie mentale, la relaxation etc. Chacun peut trouver la méthode qui lui correspond.

Les clés pour vous guider

Je me base sur mon expérience de vie de mère, entrepreneuse et sportive pour vous accompagner à l’aide l’hypnose intégrative et ainsi atteindre vos objectifs et amorcer les changements positifs. Accédez à votre plein potentiel en alignant votre tête votre cœur et votre corps.

Poème Invictus de William Ernest Henley

Nous souhaitions vous partager le poème qui a inspiré la philosophie de notre approche que nous souhaitons vous transmettre.

Un poème écrit en 1875 par William Ernest Henley, alors âgé de 25 ans. Il l’écrit sur son lit d’hôpital, à la suite de son amputation du pied. Un poème plein d’espoir, d’introspection et de motivation.

« Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme. »

William Ernest Henley

Le comportement alimentaire

Le comportement alimentaire défini ce que nous mangeons au quotidien pour répondre à nos besoins physiologiques.

Le but est de réguler notre apport énergétique en fonction de nos besoins pour maintenir nos constantes physiologiques. Les troubles du comportement alimentaire eux sont des dérégulations extrêmes liées à des problèmes psychiques (anorexie mentale, boulimie). Ces maladies peuvent avoir des conséquences physiques graves et doivent être prise en charge par le corps médical. Pour tous les autres cas on emploiera le terme de kilos émotionnels ou déséquilibre du comportement alimentaire, c’est ce qui nous intéresse ici.

On parle souvent de kilos émotionnels, mais de quoi s’agit-il ?

Une réaction aux émotions

A l’annonce d’une bonne nouvelle ou quand survient un moment stressant certains individus se réfugient dans la nourriture. La prise de poids est donc liée à un apport calorique bien plus élevé que ce dont le corps a besoin. Bien souvent dans ce cas, manger comble un vide et évite de penser. Ce comportement inadapté est en lien direct avec la gestion de nos émotions.

Influence des émotions sur les hormones

Les émotions, qu’elles soient positives ou négatives, entrainent des sécrétions hormonales dans notre corps.  Certaines de ces hormones ont des conséquences sur la faim: la ghréline et la leptnine influencent l’équation faim/satiété. Puis lorsque la joie ou le stress s’invitent l’adrénaline, le cortisol, la dopamine influencent également notre comportement alimentaire.

Lors d’un vide émotionnel on mange pour compenser, en constatant cette prise de poids on rentre dans une phase de contrôle qui entraine les frustrations on « craque » et on retombe dans l’excès et on s’en veut. L’alimentation contrôle et l’alimentation pansement entrainent un cercle vicieux qui est difficile à briser.

Néanmoins ayez à l’esprit que se faire plaisir avec la nourriture est bénéfique à l’évolution durable de notre comportement alimentaire.

Comment perdre du poids durablement ?

Basé sur ce constat nous comprenons bien qu’il s’agit de travailler sur les émotions et les éléments déclencheurs pour modifier le comportement alimentaire.

S’alimenter intuitivement et consciemment c’est dire non aux régimes et à la frustration, c’est savoir écouter son corps et se faire plaisir.

Il s’agit d’apprendre à gérer ses émotions sans passer par la nourriture et d’appréhender l’alimentation différemment. Cela implique non seulement de modifier pas à pas son comportement alimentaire et sa philosophie de vie durablement.

Qu’est-ce que le stress ?

Le stress est un ensemble de réponses produites par l’organisme lorsqu’on rencontre une situation difficile ou contraignante qui  demande un effort d’adaptation.

Le stress est une réaction normale qui nous permet de mobiliser nos ressources pour faire face. C’est également une réaction subjective, donc différente pour chacun qui est liée à notre propre perception de la situation, de l’environnement sociétal ainsi qu’à nos processus émotionnel et cognitif.

Il existe différentes formes de stress : le stress est une réaction avant tout positive. Mais trop long ou trop intense ses effets peuvent devenir néfastes pour votre santé physique et psychique. A tort on fait une distinction entre le bon et le mauvais stress :

  • Le « bon stress », le stress aigu celui qui correspond à une dépense d’énergie dédiée principalement à l’action dans toute son efficacité (liée à un événement ou à une situation précise à un moment donné).
  • Le « mauvais stress » celui qui devient chronique, lié à des situations répétées, gérées avec un comportement inadapté. (C’est une réponse prolongée de l’organisme à une situation perçue comme déplaisante.)

Quels sont les signaux du stress ?

On peut classer les signes de stress en quatre grandes catégories :

  • Les réactions physiologiques, on les reconnaît facilement: palpitations, pression sanguine augmentée, crispations, transpiration abondante, maux de tête, maux d’estomac, insomnie…
  • Les réactions cognitives, le stress affecte également notre façon de penser: difficultés surévaluées, pensées négatives, trous de mémoire, problème de concentration, prise de décision difficile.
  • Les réactions émotionnelles, stress et émotions sont liés: Colère, peur, irritabilité́, impatience, difficultés à se contrôler elles peuvent s’installer progressivement.
  • Les réactions comportementales, le stress à une incidence sur notre comportement: perte d’appétit, grignotage, tabac, alcool, drogue, toc… 

Quelles en sont les conséquences ?

Vous l’avez compris, face à une situation stressante, soit nous combattons soit nous fuyons. C’est un héritage de nos ancêtres et de l’environnement hostile dans lequel ils ont évolué. Les conséquences du stress sont multiples : efficacité́ souvent réduite ; l’énergie dépensée complètement disproportionnée par rapport à une réaction adaptée; des conséquences sur la santé, somatiques, psychologiques et physiologique importantes à moyen et long terme.

Lorsque notre stress dure ou revient régulièrement, la montée du cortisol remplace petit à petit celle de l’adrénaline. Lorsque le taux de cette hormone devient trop élevé, le stress s’installe et aggrave l’état d’anxiété pouvant aller jusqu’à la dépression. Le cortisol appelé l’hormone du stress mobilise l’énergie nécessaire pour nourrir les muscles, le cerveau et le cœur afin d’aider l’organisme à y faire face

Les sources de stress : les agents stressants

Il existe de nombreuses sources de stress, qu’on appelle « agents stressants ». Ces stresseurs sont des stimulis internes ou externes qui vont entrainer une réaction de stress. Ce sont les évènements de vie, les pressions extérieures, les décisions à prendre, les traumatismes, des soucis de santé. Les agents stressants proviennent:

  • Notre environnement (manque de temps, problèmes financiers, travail, logement, météo…) par contre d’autres évènements bien que positifs (mariage, naissance, promotion) entrainent également un état de stress.
  • Nos émotions (disputes, conflits, inquiétudes…)ayant parfois des conséquences physiologiques,  mal de dos, allergies, maladies auto-immunes … .
  • Nos propres comportements (contrôle, exigence, manque de confiance en soi, procrastineur ou trop occupé mais sans pouvoir dire « non » à quiconque.

Il s’agit d’apprendre à gérer ses émotions à un niveau acceptable. Cela implique non seulement de reconnaitre les signes du stress afin d’en éviter l’emprise mais également d’en identifier les sources.

Confiance en soi : un sentiment qui n’est pas innée, ni linéaire

Notre façon d’appréhender le monde a un impact sur la manière dont nous le percevons et l’interprétons.

Avoir confiance en soi c’est se connaître et s’accepter, mais également croire en son potentiel et ses capacités pour passer à l’action.  La confiance en soi n’est pas innée, elle évolue au cours de notre vie. Elle s’acquiert notamment en cultivant sa sécurité intérieure, ses compétences, son estime de soi. Alors commencez par changer le regard que vous portez sur vous.

La confiance en soi : une composante de l’estime de soi

Lorsque l’estime de soi s’étiole, l’image que nous avons de nous-même est flétrit et notre confiance en nous se situe au bas de l’échelle. Pourtant Il suffit de peu pour que tout cela change, à l’image de ces êtres brillants qui semblent réussir tout ce qu’ils entreprennent et dont l’aisance nous donne l’impression d’être à l’image du vilain petit canard. S’agit-il seulement d’avoir conscience de sa propre valeur, de reconnaître objectivement ses forces pour se sentir capable de réussites malgré ses faiblesses ? Tout cela parait si simple et pourtant…. Mais comment gérer ce sentiment de peur qui nous tétanise et qui empêche toute action ?

Identifier les origines

Le manque de confiance en soi est un véritable obstacle à une vie épanouie. Les causes peuvent en être multiples. Identifier le ou les évènements à son origine peut s’avérer utile afin de mettre en place de nouvelles stratégies pour s’affirmer et aller de l’avant. Mais parfois ce n’est pas possible car il n’y a pas d’évènements ou de traumatismes conscients, c’est simplement un sentiment qui nous habite depuis toujours, qui fait partie intégrante de nous-même. Alors comment s’en débarrasser et cesser d’être insécure, indécis ou avoir comportement fait d’indécision, de procrastination ou d’évitement pour ne pas être confronté à l’échec.

Reprendre confiance en soi

Reprendre confiance en soi, c’est agir.

La confiance en soi est le résultat d’actions que nous avons mené à bien, avec courage en dépit de la peur qui nous habite. Car c’est par l’apprentissage et l’expérience qu’elle se construit. Elle implique également d’être intègre à soi-même, de vivre le moment présent, et de ne pas s’abandonner sur l’autel de ses peurs.

Imaginez-vous un instant débarrasser de vos peurs, maitrisant votre anxiété, baigné dans une complétude totale, intègre à vous-même. Dites-moi, qu’est-ce qui vous empêche d’oser et de commencer à jouer au jeu des possibles, de vos possibles 

« L’enthousiasme est l’un des moteurs les plus puissants du succès. Quoi que vous fassiez, mettez-y toute votre énergie et toute votre âme. Marquez votre entreprise du sceau de votre personnalité. Soyez actif, énergique, enthousiaste et loyal, et vous atteindrez votre objectif. Rien de grand n’a jamais été obtenu sans enthousiasme.” Emerson

L’effet yoyo des régimes

Qu’est-ce que l’effet yoyo ?

L’effet yoyo est la conséquence quasi inévitable des régimes rapides et déséquilibrés. On perd rapidement du poids, et dès l’arrêt du régime (ceux-ci sont difficilement tenables longtemps) on reprend rapidement son poids initial en le dépassant même.

Les explications

Il y a plusieurs explications à l’effet yoyo des régimes :

  • Lorsqu’on maigrit à la suite d’un régime rapide et contraignant, on va perdre de la graisse mais également du muscle, et cela même si on a fait du sport de façon intensive.
  • Dès que l’on reprend une alimentation normale, l’organisme va restaurer immédiatement son poids initial face à ce qu’il considère être une véritable agression. Malheureusement toutes les calories ingérées, même progressivement, vont fabriquer de la graisse en remplissant consciencieusement nos adipocytes sans pour autant refabriquer du muscle. Lorsque les muscles vont se reconstituer le poids va augmenter (les muscles pèsent plus lourds que la graisse), ne vous fiez donc pas à la balance en cherchant à reperdre ce petit surplus de poids qui est plutôt bon signe.  
  • Autre explication qui aboutit au même résultat: notre cerveau enregistre et gère l’ensemble de notre organisme en fonction de données qu’il considère établie une fois pour toute. Si notre poids varie rapidement notre cerveau fera en sorte de revenir aux valeurs de départ. D’où l’intérêt de ne pas provoquer ce mécanisme de sauvegarde en perdant très lentement, pour que cela soit interprété comme normal par nos systèmes de régulation centraux.